Dissidences et compromissions – France culture

Dissidences et compromissions

Est-il vraiment possible de philosopher au sein des régimes autoritaires ? De Cioran à Tsvetaïeva, en passant par Zambrano, comment se positionnent les philosophes et penseurs face aux régimes autoritaires et totalitaires ?

    • Emil Cioran s’est engagé dans sa jeunesse auprès du mouvement fasciste roumain de la Garde de Fer, affirmant ainsi son adhésion à l’idéologie nazie. Pourquoi un intellectuel comme Cioran a-t-il succombé à la fascination idéologique ?
    • Avant d’être président, Vaclav Havel fut une grande figure de la dissidence en Tchécoslovaquie. Dramaturge et penseur, il a livré une analyse fine des mécanismes du pouvoir totalitaire malgré la censure. Qu’est-ce que gouverner par la peur ? La violence est-elle nécessaire à la lutte ?
    • Deux destins liés à l’histoire contemporaine de l’Europe, la poétesse russe Marina Tsvetaïeva (1892-1941) et la philosophe espagnole María Zambrano (1904-1991) ont en commun d’avoir pris le chemin de l’exil pour fuir la répression. Comment penser et écrire en exil ?
    • Jan Patočka (1907-1977), Léone Ginzburg (1909-1944) et Ossip Mandelstam (1891-1938) ont pour point commun d’avoir résisté, et ce, jusqu’à la mort. Dans quelle mesure cette résistance se retrouve-t-elle dans leurs œuvres respectives ?
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