-
Articles récents
nuage
- Architectures
- ARTS
- AssEmblAgEs
- Citation
- corps et portraits
- Détails
- Edgar MORIN
- Expositions Musées
- Freud
- Gilles Deleuze
- Histoire
- Honoré de Balzac
- Jacques Derrida
- Jacques Lacan
- Jean-Pierre Ostende
- lA cOllEctIOn
- Marcel Proust
- MATISSE
- Mondes urbains
- Murs, Fenêtres et Devantures
- nature morte
- Pablo PICASSO
- Patrick Modiano
- Paysages
- Philosophie
- Polaroïd
- Psychanalyse
- Radio
- Roland Barthes
- sans titre
- Sciences-humaines
- site re-présentation
- Séries
- Technique picturale
- Textes & Images
- Uncategorized
- vidéos
- Works in progress
- Écrivains
Liens
Archives
Catégories
- Architectures
- ARTS
- AssEmblAgEs
- Citation
- corps et portraits
- Détails
- Écrivains
- Edgar MORIN
- Expositions Musées
- Freud
- Gilles Deleuze
- Histoire
- Honoré de Balzac
- Jacques Derrida
- Jacques Lacan
- Jean-Pierre Ostende
- lA cOllEctIOn
- Marcel Proust
- MATISSE
- Mondes urbains
- Murs, Fenêtres et Devantures
- nature morte
- Pablo PICASSO
- Patrick Modiano
- Paysages
- Philosophie
- Polaroïd
- Psychanalyse
- Radio
- Roland Barthes
- sans titre
- Sciences-humaines
- Séries
- site re-présentation
- Technique picturale
- Textes & Images
- Uncategorized
- vidéos
- Works in progress
Méta
Aurélia VERBECQ, De quelques appuis lexicologiques de « Interpréter, scander, ponctuer, couper »
Petit travail de reprise étymologique et lexicale 1 :
Couper – du latin secare – « rompre un corps continu par l’intervention d’un instrument tranchant ». Rompre la chaîne signifiante par le tranchant de la parole, qui fait coupure de la séance pour laisser en suspens la signification.
Le terme ponctuer vient du latin punctum – « point, trou fait par une piqûre » – et donnera ponctuare. En linguistique, l’introduction de signes vise à rendre un texte plus lisible. En musique, une composition est ponctuée, divisée en phrases et temps de repos. Donc, ponctuer quitte à en modifier la lecture et faire entendre les temps de silence.
Scandere pour scander, « lever et baisser le pied », allusion aux mouvements du pied qu’on levait et baissait pour battre la mesure, pour scander les vers d’une poésie. Mettre du rythme et découper l’articulation signifiante via l’énonciation.
Quant à interpréter, dérivé d’interpres, le terme le plus ancien est retrouvé dans le champ du droit, « intermédiaire chargé d’expliquer », qui donnera « éclaircir, traduire ». Toutefois, le inter– de « entre », entre-deux, est-ce, déjà ici, à entendre comme ce qui peut être lu dans un rapport à l’ab-sens de signification ?
(…)
Aurélia VERBECQ, De quelques appuis lexicologiques de « Interpréter, scander, ponctuer, couper »
53ème journées de l’ECF (Ecole de la Cause Freudienne), 18/19 novembre, Paris
Publié dans Citation, Psychanalyse, Sciences-humaines
Laisser un commentaire
David HOCKNEY, Musée Granet
David HOCKNEY, Musée Granet, Aix-en-Provence, 18 mai 2013
Journal de visites 2
Marcel PROUST, Le côté de Guermantes, réalité
réalité
(…) je compris que ce n’est pas le monde physique seul qui diffère de l’aspect sous lequel nous le voyons ; que toute réalité est peut-être aussi dissemblable de celle que nous croyons percevoir directement, que les arbres, le soleil et le ciel ne seraient pas tels que nous les voyons, s’ils étaient connus par des êtres ayant des yeux autrement constitués que les nôtres, ou bien possédant pour cette besogne des organes autres que des yeux et qui donneraient des arbres, du ciel et du soleil des équivalents mais non visuels.
Marcel PROUST, Le côté de Guermantes, Gallimard, coll La Pléiade, 1973, p 67
Publié dans Citation, Écrivains, Marcel Proust, Séries
Laisser un commentaire
George Orwell, Why I write (Pourquoi j’écris),
« 1. L’égoïsme pur. Le désir de paraître intelligent, de faire parler de soi, de laisser une trace après la mort, d’avoir sa revanche sur les adultes qui nous ont snobé pendant notre enfance, etc, etc. Balivernes que de prétendre que ça n’est pas une motivation, et une forte, qui plus est. […]
2. L’Enthousiasme esthétique. La perception de la beauté dans le monde, ou, dans les mots et leur arrangement. Le plaisir de l’impact du son d’un mot sur un autre, dans la solidité d’une bonne prose ou dans le rythme d’une bonne histoire. Le désir de partager une expérience de valeur ou qui ne doit pas être oubliée. […]
3. L’élan historique. Le désir de voir les choses comme elles sont, de découvrir des faits et les collecter pour l’usage de la postérité.
4. L’ambition politique. L’utilisation du mot politique dans le plus grand sens possible. Le désir de pousser le monde dans une certaine direction, de bouger les lignes de ce que les gens peuvent espérer attendre de la société. Encore une fois, aucun livre ne peut être complétement libre de biais politiques. L’opinion que l’art ne devrait rien à voir avec la politique est une position politique en elle-même. »
George Orwell (1903-1950) Why I write (Pourquoi j’écris),, traduction de Blanche, Blog incolore.com
Publié dans Citation, Écrivains, Philosophie
Laisser un commentaire
Les philosophes et le pouvoir, France culture
Les « Principes de la philosophie du droit » d’Hegel, publié en 1820, cristallise le nœud d’une critique chez un groupe de philosophes : les jeunes hégéliens. En cause, une accommodation de l’État prussien. Comment ont-ils nourri une critique du pouvoir politique, avec et contre leur « maître » ?
Selon la légende, le philosophe Aristote aurait été le précepteur d’Alexandre le Grand, devenu roi de Macédoine à la mort de son père, Philippe II, en 336 avant J.-C. Bien que cette relation ne soit pas avérée, que nous dit-elle du rapport qu’entretenait Alexandre le Grand avec les philosophes ?
Le personnage politique le plus souvent cité par Raymond Aron dans ses Mémoires, publiées en 1983, n’est autre que le général de Gaulle. Entre accords et dissensus, quels sont les véritables liens qui unissent l’homme d’État et l’intellectuel ?
Les philosophes Simone Weil, Jean Cavaillès et Georges Canguilhem sont des figures qualifiées de courageuses. Est-ce à dire que le courage en politique est une vertu du philosophe ? Est-il nécessaire de développer une philosophie de l’action pour agir en politique ?
.
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
Maurizio CATTELAN, La Nona Ora
Maurizio CATTELAN, La Nona Ora, 1999
Publié dans ARTS, corps et portraits
Laisser un commentaire
Michel Schneider, une empreinte ou une emprise sur le corps.
« Toute politique se traduit finalement par une empreinte ou une emprise sur le corps. La démocratie par ailleurs inséparable la constitution de la société en corps politique, tandis que corps intermédiaires, corporations et corps professionnels organisaient l’espace social. Mais ces derniers ont peu à peu – en fait avec des sauts brutaux, comme la Révolution – fait place aux corps individuels, et, en face, au grand corps de Big Mother. En fin de compte – ou à l’origine des liens qu’elle assure -, la politique s’incarne dans les corps des dominants et concerne les corps des dominés. Pour les restreindre par la dépendance envers l’Etat, ou pour les étendre par l’autonomie des sujets, le pouvoir – à travers des intérêts, des médiations et des représentations – touche toujours aux libertés et à leur ultime fondement corporel. Aller venir, travailler où se mettre en grève, parler ou penser, se rassembler ou ne pas s’associer, se nourrir et se soigner, transmettre la vie et élever les générations. Or, aujourd’hui, on assiste à la mise en place d’une politique directe du corps, une politique de proximité au sens le plus physique du terme : les questions d’environnement, de santé, de sécurité sanitaire supplantent ce qu’on appelait la guerre la question sociale et définissent un champ politique nouveau. Il y avait au siècle dernier un « socialisme de la Chaire », et voici que s’annonce le « socialisme de la chair ». Cette emprise maternelle sur le corps des citoyens s’exerce selon plusieurs registres : environnement, la fiscalité, le loisir, la réglementation, la transparence et les fêtes. »
Michel Schneider, Big Mother, Psychopathologie de la vie politique, Ed Odile Jacob, 2002, P 81-82
Publié dans Citation, Psychanalyse, Sciences-humaines
Laisser un commentaire
PROUST et les philosophes, France culture
Proust et les philosophes
Quels étaient les rapports entre la philosophie et Proust ? Bergson, Sartre, Merleau-Ponty, Deleuze, Kant et Schopenhauer : quels rôles jouent-ils dans la Recherche ? Et si finalement, Proust était un philosophe… raté ?
Publié dans Écrivains, Marcel Proust, Radio, Séries
Laisser un commentaire