Henri Matisse, bleu, vert, vermillon

Un beau bleu pour le ciel, le plus beau des bleus (la surface étant colorée à saturation, c’est-à-dire jusqu’au point ou le bleu, l’idée du bleu absolu, apparaissait entièrement), le vert de la colline et le vermillon vibrant des corps. J’avais avec ces trois couleurs mon accord lumineux, et aussi la pureté dans la teinte. Signe particulier, la forme se modifiait selon la réaction des voisinages colorés. Car l’expression vient de la surface colorée que le spectateur saisit en son entier.

Henri Matisse

 

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