Jacques LACAN, Joyce, l’Histoire, l’exil, le corps

 

 « Joyce se refuse à ce qu’il se passe quelque chose dans ce que l’histoire des historiens est censée prendre pour objet. Il a raison, l’histoire n’étant rien de plus qu’une fuite, dont ne se racontent que les exodes. Par son exil, il sanctionne le sérieux de son jugement. Ne participent à l’histoire que les déportés : puisque l’homme a un corps, c’est par le corps qu’on l’a. Envers de l’habeas corpus. »

 

Jacques LACAN, « Joyce le Symptôme », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 568.

 

­
Ce contenu a été publié dans Citation, Histoire, Jacques Lacan, Psychanalyse, Sciences-humaines. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.