Noms propres

De son enfance, il avait retenu les noms propres de l’ancienne bourgeoisie qu’il parvint à restituer sans effort dans un fragment du RB/RB, comme plus tard au colloque Prétexte : Roland Barthes , il fit état de son envie de faire un roman, mais lui manquaient encore les noms propres, car il ne pouvait commencer sans cette matière. Rappelons-nous, à Proust, il consacra un article portant précisément sur les noms de la Recherche, ces noms qui embellissent tout le livre. A l’évidence, il entretenait un authentique rapport amoureux avec les noms propres : désirables, lumineux, érotiques.
« Ce n’est pas seulement une linguistique des noms propres qu’il faut ; c’est aussi une érotique : le nom comme la voix, comme l’odeur, ce serait le terme d’une langueur : désir et mort : « le dernier soupir qui reste des choses », dit un auteur du siècle dernier » (RB/RB)

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