Il aimait Zouc et Bretécher
De la première, il appréciait l’art d’observer et d’imiter, d’écouter, de reproduire et de critiquer par le simple fait de reproduire ; pour la seconde, il avoua sans embages qu’elle était « le plus grand sociologue français. » Cet art d’imitation qu’il reconnaissait chez quelques contemporains nous rappelle que Roland Barthes était resté sur le coup de sa lecture de Bertold Brecht, lecture qui influença nombre de ses premiers textes.
Il n’aimait pas
l’arrogance de tout discours de la victoire, l’arrogance de la Doxa et celle de la Science. Dès qu’il reconnaissait l’humiliation de quiconque devant l’arrogance des discours de la victoire, il avait envie de se porter ailleurs, de se transformer en Dieu pour renverser aussitôt cette bêtise à l’œuvre. Prévenant et prudent, il regrettait parfois de s’être laissé intimidé par des langages car le texte n’est pas exempt de discours triomphants.