LES NUITS LE JOUR : Mon passage en ce monde au nom de Lacan
En 1981, peu après sa mort, les « Nuits magnétiques » programment une série de cinq émissions de témoignages sur Jacques Lacan. Dans ce premier épisode, Laure Adler interroge les souvenirs du romancier François Weyergans et des psychanalystes Bernard This et Jacques-Alain Miller.
Avec
- François Weyergans Ecrivain
- Jacques-Alain Miller Psychanalyste et éditeur.
- Bernard This Psychiatre et psychanalyste, est l’un des fondateurs du GRENN (Groupe de recherche et d’étude sur la naissance et le nouveau-né) et des « Cahiers du nouveau-né »
Cette série, que le producteur Alain Veinstein disait motivée par les multiples réactions « écœurantes » après la mort de Jacques Lacan, propose d’entendre ceux qui ont vraiment côtoyé le célèbre psychanalyste. Amis, élèves, analysants… Laure Adler et Bruno Sourcis sont allés recueillir leurs témoignages et à travers eux dressent l’ébauche d’un portrait de Lacan.
« Il m’aérait un peu, ce qui était donc un souci thérapeutique évident »
Dans cet épisode on entend le psychanalyste Bernard This puis les souvenirs de l’écrivain François Weyergans, dont le premier roman « Le Pitre » raconte son analyse chez Lacan. Il se remémore avec détails ses séances au 5 rue de Lille, mais aussi dans la maison de campagne de Jacques Lacan à Guitrancourt.
« Un effort intellectuel d’une obstination rare »
Jacques-Alain Miller, son gendre, héritier et exécuteur testamentaire, évoque ensuite la continuité et l’authenticité de la pensée Lacan. Il souligne sa persévérance dans sa quête théorique et l’influence durable de son enseignement et de sa méthode dans le domaine de la psychanalyse.
- Par Laure Adler
- Réalisation Bruno Sourcis
- Avec Bernard This (psychiatre, psychanalyste), François Weyergans (écrivain) et Jacques-Alain Miller (psychanalyste, gendre et exécuteur testamentaire de Jacques Lacan)
- Avec en archives, la voix de Jacques Lacan
- Extrait : Nuits magnétiques – Témoignages après la mort de Jacques Lacan 1/5 : Ébauche d’un portrait (1ère diffusion : 05/10/1981)
- Edition web : Noémie Boncourt, Documentation de Radio France
- Archive Ina-Radio France
Dans le cadre d’un « Après-midi de France Culture » en 1973, Jacques Lacan accorde un entretien exceptionnel à Nadine Nimier en marge du 28e Congrès International de Psychanalyse qui se tient alors à Paris dont il est le grand absent.
Avec
- Jacques Lacan Psychanalyste
- André Green
En 1973 se tient à Paris, au Palais de l’Unesco, le 28e Congrès International de Psychanalyse. Un congrès auquel Jacques Lacan n’a pas été convié mais où il y est néanmoins plus présent que jamais, tant pèse alors son enseignement sur la planète psychanalytique. C’est en tout cas ce qu’il affirme à Nadine Nimier lors de l’entretien qu’il lui accorde dans le cadre d’un « Après-midi de France Culture » dédié à ce 28ème congrès.
« Mon enseignement fait son chemin parmi ceux-là même qui m’excluent, car ils ne se privent pas d’y faire le plus large emprunt »
Un entretien exceptionnel qui ressemble plus à une mise au point, voire à un droit de réponse, à un moment où certaines des thèses qu’il avance sont contestées par bon nombre de ses collègues psychanalystes. Notamment quand il défend que l’inconscient est structuré comme un langage. Cet axiome sur lequel repose alors son discours, Lacan en réaffirme avec force la validité au micro de Nadine Nimier.
- Par François Wahl
- Avec, en marge du congrès, Jacques Lacan (psychiatre, psychanalyste)
- extrait : Les après-midis de France Culture – 28e Congrès International de Psychanalyse, Paris 1973, et déclaration de Jacques Lacan (1ère diffusion : 25/07/1973)
- Edition web : Noémie Boncourt, documentation de Radio France
- Archive Ina-Radio France
En octobre 1991, dix ans après la mort de Jacques Lacan, l’écrivaine et psychanalyste Marie Depussé se souvient de lui.
- Production : Colette Fellous
- Réalisation : Christine Robert
- Extrait : Nuits magnétiques – Les petites ondes avec Marie Depussé (04/10/1991)