Histoires de peintures par Daniel Arasse (France culture)

La Madone Sixtine, peinture religieuse de Raphaël.
Qu’est-ce qui fascine dans un tableau, qui fait que telle œuvre plutôt qu’une autre nous arrête et qu’on ne peut s’en détacher ? En 2003, l’historien de l’art Daniel Arasse commençait ce cheminement esthétique historique avec une Madone du XVIe siècle peinte par Raphaël.

 

La Joconde, ou Portrait de Mona Lisa, tableau de Léonard de Vinci.
L’historien de l’art Daniel Arasse analyse l’un de ses tableaux préférés, qu’il a mis du temps à aimer, « la Joconde », « fascinant par sa densité et sa sobriété ».
La Trinité, fresque du peintre italien Masaccio. Via Wikipédia
Ce troisième entretien avec l’historien de l’art Daniel Arasse s’articule autour d’une période longue qui va du XIVe siècle à la fin du XIXe et qui offre « une possibilité, dans l’Histoire à long terme, d’étudier les transformations », notamment les différents systèmes de perspectives.

 

Le paiement du tribut par Masaccio. Via wikipédia
Daniel Arasse, dans ce quatrième entretien, revient sur l’invention de la perspective et son succès dans la peinture florentine à partir de 1420. Il insiste sur la dimension politique, idéologique et philosophique de ce bouleversement complet des scènes de représentation.

 

Ambrogio Lorenzetti, l’Annonciation (1344, Sienne). Via wikipédia
À travers une description précise de « L’Annonciation », œuvre du peintre siennois Ambrogio Lorenzetti, Daniel Arasse revient sur l’émergence de la technique de la perspective à Florence au début du XVe siècle.

 

L'Annonciation de Cortone de Fra Angelico peinte en 1433-1434. Via wikipédia
En partant de l’analyse des deux « Annonciations » de Fra Angelico, l’historien de l’art Daniel Arasse s’intéresse à l’évolution des techniques de cadrage et de perspective des peintres au XVe siècle.

Ambrogio Lorenzetti, l’Annonciation (1344, Sienne). Via wikipédia
L’historien de l’art Daniel Arasse analyse la manière dont les peintres ont réfléchi à l’utilisation de la perspective dans les tableaux représentant des scènes d’Annonciation et se demande « pourquoi évoquer systématiquement la perspective à travers l’Annonciation ? »
Annonciation de Francesco del Cossa, détrempe sur bois (vers 1470) Gemäldegalerie, Dresde.
L’historien de l’art analyse la manière dont les peintres à la fin du Moyen Âge, ont perçu le débat théologique central de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie et ont peint les scènes de l’Annonciation.

 

L'incendie du Borgo par Raphaël, réalisée de 1514 à 1517. Palais du Vatican.
Autour de toiles de Domenico Veneziano et Antonello de Messine, suite de l’analyse des subtilités de la perspective dans la peinture italienne du XVe siècle.

 

L'Annonciation de Léonard de Vinci (1473-1475) Galerie des Offices.
Ce dixième entretien avec l’historien de l’art Daniel Arasse revient plus particulièrement sur Léonard de Vinci. En parfait élève des ateliers florentins, il va sur la fin du XVe siècle s’appliquer à travailler sa grille géométrique de la perspective.

 

Saint Bernardin de Sienne par le peintre Mantegna (1431-1506).
Daniel Arasse évoque ici des souvenirs personnels, comme son premier voyage en Italie à treize ans en compagnie de ses parents et le choc de la découverte des peintres de la Renaissance. Mais aussi un épisode déterminant pour sa carrière : le vol de sa thèse à Florence…

 

La Cène, peinture réalisée par Léonard de Vinci.
A partir de « L’Art de la mémoire » de Frances Yates, Daniel Arasse explique comment on passe pendant la Renaissance d’une peinture qui cherche à rappeler des principes, mnémotechnique, à une représentation dont l’objectif consiste à persuader, via l’émotion.

Qu’est ce qui fascine dans un tableau, pourquoi telle œuvre nous arrête jusqu’à ce qu’on ne puisse plus s’en détacher ? En 2003, le grand pédagogue Daniel Arasse tentait de répondre à ces questions avec cette passionnante série en 25 épisodes à écouter en ligne pour découvrir l’histoire de l’art.

Jamais quelqu’un n’avait aussi bien parlé de la peinture, tout style et toute époque confondue. Avant sa disparition en 2003, il avait enregistré pour France Culture, une « Histoire de la peinture » qui est devenue une référence dans le monde entier.

Daniel Arasse vous guide à travers cinq siècles d’histoire de la peinture. Il vous prend par la main et vous emmène au plus près de toiles de grands maîtres en développant une approche didactique mêlant ses propres découvertes, son étonnement, à la rigueur de la démonstration et à la précision du trait.

Né en 1944 à Alger, élève de l’École normale supérieure, puis de l’école française de Rome de 1971 à 1973, il a consacré l’essentiel de ses études et de ses publications à l’art de la Renaissance italienne, dont il était le meilleur spécialiste français. Grand conférencier qui savait capter son auditoire, il rencontra la radio en 2001. Et France Culture, sous l’impulsion de Laure Adler, lui confia une émission mensuelle : « Art et essais ». Mais « son plus beau cadeau », selon son ami Bernard Comment, fut une cette « Histoire de la peinture », diffusée sur France Culture en vingt-cinq épisodes à l’été 2003. En compagnie du réalisateur Jean-Claude Loiseau et des techniciens en studio, Bernard Comment restait souvent électrisé devant la voix de Daniel Arasse, qui donnait à voir toute une série de tableaux et de fresques et faisait naître l’envie de « se précipiter pour les contempler autrement ».

Une série en 25 épisodes de Daniel Arasse, réalisée par Jean-Claude Loiseau, diffusée pour la première fois en juillet-août 2003.

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