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Méta
l’attente
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2 réponses à l’attente
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(H)ombre.
J’ai croisé tant et tant d’êtres accrochés au temps, le nez sur le pavé, le pas bien assuré, déplorant les valeurs qu’on laisse aller au vent, maudissant et le ciel et la terre de cette époque de misère.
Prisonniers du courant, otages consentants, ils croient tout savoir, ignorant l’Existence, l’oeil aveuglé de tant de certitudes.
Au milieu de tout cela, toi, tu es venue poser ton doigt de cendre sur mon front pâle, signant l’étoile de l’évidence.
J’ai appris, au fil de ta lumière, ce que l’(H)ombre n’avait jamais pu m’enseigner.
Oui, tu me l’as dit tout bas : se résigner n’est pas mourir, mais élargir l’espace de sa liberté.
Parce qu’il n’est rien qu’on dompte, pas même ce temps qu’occultent nos conquêtes, parce que finalement, on traque la vie avec au bout des doigts d’étranges filets à papillons.
Attendre est un bienfait car l’on attend avec patience la venue salvatrice, la venue de la mort. J’attends, déchiré d’impatience ou traversé de trop de paix, d’une paix inquiétante. J’attends avec mon visage de loup, tournant en rond dans l’immédiat, avec mon visage de faim et de soif, avec mes deux mains si nues.