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Méta
histoire du regard 4
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2 réponses à histoire du regard 4
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Ce visage me dit quelque chose. Et dès lors que l’impression de reconnaître quelqu’un vient en moi, je cherche à nommer.
Alors je regarde tout,les moindres détails: col de chemise très étroit, costume serré au corps, image de télévision noir et blanc…Je penche pour les années 60. Je penche pour un Américain. Je penche de partout…non comme celle de Pise mais comme deux autres qui ont fini par terre.
J’en oublie de scruter ce regard inquiet, qui se détourne délibérément, qui regarde sur le côté, faute de nous regarder droit dans les yeux.
Je me dis: après le regard franc de ce jeune marin (pour moi, c’était un marin le regard 3-j’avais même imaginé un marin du Potemkine!), après ce visage offert, voici son antithèse. Un profil presque fuyant…
Et de cet adjectif « fuyant », de cette attitude, de ce port de tête « dévarié » me vient tout doucement, faussement sans doute, l’idée que ce jeune homme est devenu un-va-t-en guerre irresponsable. Un peu plus bourrelé d’inquiétude, peut-être? Avec aussi cette espèce de timidité retournée en agressivité? Bush?
Mais comment fonctionne l’imagination? Un visage est source d’hypothèses, d’interrogations. On ne voit peut-être les autres qu’avec notre histoire, nos références, nos souvenirs… Avec cette imprécision si précise, avec ces doutes si certains!
Cette photo m’est allée droit au coeur, c’est mon père à 26 ans….