<< J’ai fini par m’endormir et j’ai rêvé pour de bon : Une nuit d’été, très chaude. . J’étais à bord d’une voiture décapotable. Je sentais la présence du conducteur mais je ne distinguais pas son visage. Du centre de Paris, nous roulions vers le quartier de la porte d’Italie. […] La voiture suivait lentement une avenue déserte et mal éclairée proche de la gare d’Austerlitz. Le nom : gare d’Austerlitz était l’un de ces mots qui vous accompagnent dans votre sommeil et dont la résonance et le mystère se volatilisent le matin lorsque vous vous réveillez. Nous arrivons enfin sur le boulevard périphérique qui descendait en pente douce et où je remarquais des palmiers et des pins parasols. Quelques lumières aux fenêtres des grands immeubles. Puis des zones de pénombre. Les immeubles laissaient place à des entrepôts et au mur d’enceinte d’un stade… Nous nous engagions dans une rue bordée d’une palissade et de feuillages qui cachaient le remblai d’une voie ferrée. Et sur la palissade demeurait encore les affiches des cinémas du quartier. Cela faisait si longtemps que nous n’étions pas revenus dans ces parages… >>
Patrick Modiano, Un Cirque Passe, 1992
Pendant que l’image s’installait sue l’écran j’ai pensé à un jardin japonais avec les traits qui m’évoquaient un ratissage
puis à un détail de mandala géant mais il lui manque les couleurs!
bonne soirée
« parer » en médecine c’est nettoyer une plaie en coupant, éliminant soigneusement tous les petits bouts de peau ôu enlevant tous les cailloux ou autres qui pourraient être source d’infection.
ça n’a rien à voir avec les parages de Modiano mais la netteté des contours des surfaces m’y fait penser
ZEN….
parages ,un peu comme dans l’art des dresseurs de pierres »
saisir l’esprit contenu dans chaque pierre »
tout cela n’est pas superstition …