glissons

« Avez-vous remarqué, baron, comme Paris est silencieux cette nuit ? Nous glissions le long des avenues vides. Les arbres frissonnent et les feuillages forment une voûte protectrice au-dessus de nous. De temps en temps une fenêtre éclairée à la façade d’un immeuble. Les gens sont partis en oubliant d’éteindre la lumière. Plus tard, je marcherai à travers cette ville et elle me paraîtra aussi absente qu’aujourd’hui. Je me perdrai dans le dédale des rues, à la recherche de votre ombre, jusqu’à me confondre avec elle. »
Patrick Modiano Les Boulevards de ceinture, Gallimard ed., 1972

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2 réponses à glissons

  1. MTO dit :

    Anneau de saturne sur l’obscurité du vide sidéral…..

  2. Ossiane dit :

    Cette bande lumineuse centrale donne du mouvement à l’ensemble. C’est certainement cette senstion de glissement que tu as cherché à exprimer.

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