L’ennui : privilège ou fardeau ? France culture

    • Le romantisme du 18e siècle a fait de l’ennui « le mal du siècle ». Comment passe-t-on alors de l’ennui approché comme plainte subjective à l’ennui comprise comme un mal social ? Dans quelle mesure l’ennui des romantiques est-il le phénomène d’une génération ?
    • L’ennui possède des vertus créatrices. Dans quelle mesure l’insatisfaction face à l’ennui pousse-t-elle les situationnistes à la révolution ? Comment certains cinéastes travaillent-ils sur le renversement de l’ennui approché négativement ?
    • Qui s’ennuie dans la société ? Des individus ou des groupes sociaux sont-ils plus prompts à sombrer dans l’ennui, tel l’ouvrier qui travaille à la chaîne ou le tyran qui possédant tout se lasse d’un rien ? L’ennui trouve-t-il un terrain fertile dans certains contextes politiques ?
    • L’ennui, c’est peut-être d’abord l’ennui de soi : je suis ennuyé par le fait d’être moi, coincé avec moi-même, incapable de sortir de moi. Dès lors, le « moi » n’est-il pas le véritable objet de l’ennui ?
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