Me Fondre dans le décor (Patrick Modiano)

« Je suis entré dans le jardin en fendant la foule massée devant les grilles. Tous les bancs, toutes les chaises étaient occupés et il y avait une grande affluence dans les allées. Des jeunes gens étaient assis sur les balustrades et sur les marches qui descendent vers le bassin central, si nombreux qu’on ne pouvait plus accéder à cette partie du jardin. Mais cela n’avait aucune importance. J’étais heureux de me perdre dans cette foule et – selon l’expression de Jansen – de me fondre dans le décor. »

Chien de printemps, Seuil ed, 1993, p. 115

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