Comme tombe une peau morte (Patrick Modiano)

« Pour la première fois de ma vie, j’étais sûr de moi. Ma timidité, mes doutes, cette habitude de m’excuser pour le moindre de mes gestes, de me dénigrer, de donner souvent raison aux autres contre moi, tout cela avait disparu comme tombe une peau morte. J’étais dans l’un de ces rêves où l’on rencontre les dangers et les tourments du présent mais on les évite chaque fois car on connaît déjà le futur et l’on se sent invulnérable. »  

Patrick Modiano, Un cirque passe, Gallimard ed, p.137. 1992

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