Mathilde MESTRALLET (une photo de)


(C) Matilde Mestrallet pour l’image et le texte.

www.mathildemestrallet.com

Persistances, extraits
Tirages sur papier Fine art, 50/50 cm, contrecollés sur aluminium, 2009
Projet réalisé dans le cadre d’une résidence d’artiste à Miskolc, en Hongrie, cette résidence a été organisée par le Club de Strasbourg et le CEAAC, Mai-Août 2008

Cette série a été présentée aux expositions:
Photographes en Alsace, La Filature, Mulhouse, Oct-Nov 2010
Résidences croisées, CEAAC et Mairie de Strasbourg, Juillet 2009

« Miskolc est une ville du Nord-Est de la Hongrie au passé fortement lié aux industries lourdes. Dans les années 70, la ville a dû faire face à l’arrivée massive d’ouvriers venant travailler dans les usines métallurgiques, et dû construire rapidement de nombreux logements. Le choix urbanistique fût alors de bâtir des tours en béton armé d’habitations collectives. La ville de Miskolc a cédé jardins et terrains au profit de ce projet de ville nouvelle. Aujourd’hui quelques vieux bâtiments résistent aux constructions contemporaines qui s’élèvent en centre ville et des fragments de nature persistent ici et là entre les murs, parfois la végétation s’impose et recouvre les blocs de béton. Cette série s’intéresse aux contrastes entre les espaces paysagés (aménagés) et les vestiges du temps passé, à l’évolution de la ville.

(Diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2006 (DNSEP, option Art), je réalise des projets photographiques et vidéos qui questionnent la relation de l’homme au paysage. De nature documentaire, ses projets abordent les notions de frontières : géographiques, culturelles… de limites.
Ils s’établissent dans des lieux en transition, des espaces intermédiaires : grands ensembles en rénovation urbaine (ANRU), lotissements, pavillons et terrains vagues bordant la ville tout en participant à son extension. Ces lieux sont en rupture, discontinus, lieux de passages, de circulations. Ces sites dessinent une limite géographique incertaine, une interface entre ville et campagne, une zone d’échanges entre les différents territoires. Au gré de déambulations, d’errances, elle s’intéresse aux sites portant les traces d’un passé aujourd’hui révolu, l’urbanisme en étant le témoin.
En partant de la réflexion de Mickael Jakob : « le paysage est le résultat hautement artificiel, non-naturel, d’une culture qui redéfinit perpétuellement sa relation avec la nature », les projets que je réalise actuellement s’intéressent aux enjeux du paysage: à la relation entre espace construit et espace naturel, à l’évolution et la persistance du végétal sur l’espace construit, à l’agencement du végétal dans l’espace habité.
Les projets photographiques ont été présentés à La Filature, à Mulhouse; à La Galerie Blanche à Briey; au Bon Accueil à Rennes; à la galerie Octave Cowbell à Metz; au Castel Coucou à Forbach. Et les projets vidéos ont été diffusés dans le cadre de festivals tels que les Rencontres Internationales Paris-Berlin, et Imaginez Maintenant au Centre Pompidou de Metz.)

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