immobilité

« A partir de là, il n’y aura plus de suite chronologique, mais des moments, très longs, comme si l’on épiait patiemment les faits et gestes des trois personnages. Ils ne parleront pas, ou très peu. Dans cette campagne écrasée de soleil, sans aucune présence humaine, on aura l’impression d’être hors du temps, de l’histoire (plus aucune allusion à la guerre), dans une sorte d’éternité où les activités les plus essentielles de la vie se répètent de manière monotone. Ce final, serein, mélancolique, sera comme un point d’orgue, une note prolongée ».

Patrick Modiano.

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