« Evanouïr l’image au bénéfice de la capture ».

Quand la photographie est réduite à l’acte inlassable de la capture.
La répétition compulsionnelle de l’acte photographique par ces japonais qui tissent sur Paris un réseau de « preneurs » n’est pas sans intriguer le parisien. Que retiennent-ils de l’image saisie : nul ne peut le savoir, en revanche ils attirent notre regard vers l’acte qui les conduit à retenir de leur passage un « J’étais là ! » . (En écrivant ces lignes, me revient la vision de ce personnage silencieux d’Alice dans les villes qui inlassablement, photographie à l’aide d’un Polaroïd une plage, une automobile, un paysage urbain, quelques objets, lui-même et pour dire à la fin, juste au moment où l’image émerge sur le support épais : « Je ne vois jamais sur l’image ce que je viens de photographier. »
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